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06/05/2015
Le métier de boulanger est d'abord une profession libérale. Exercée par un commerçant artisan indépendant ou par un franchisé, la profession de boulanger n'échappe donc pas aux risques communs inhérents aux professions libérales.
Mais la pratique de la boulangerie n'échappe pas non plus aux risques spécifiques liés à la profession. Une bonne assurance boulangerie devra donc garantir à l'assuré la couverture adéquat d'un certain nombre d'aléas qu'il est bon de récapituler pour mémoire.
L'assurance multirisques professionnelles
Avant de s'intéresser aux spécificités de la profession de boulanger, il est bon de revenir aux risques communs à toutes les professions libérales de type commerçant artisan.
Tous les commerçants ont une boutique à gérer avec souvent des risques de vandalisme, sinistre, vol, bris de glace, dégâts des eaux ou d'explosion.
Sans parler des risques liés à l'utilisation de machines au cours de leurs activités quotidiennes comme les risques d'accident de travail, le risque électrique ou le risque lié à l'utilisation du gaz pour les appareils électroménagers fonctionnant avec cette énergie.
L'assurance multirisques professionnelle permet à un professionnel de ce type d'être couvert pour la grande majorité des risques énumérés plus haut, bien souvent avec une clause couvrant également la valeur de la marchandise, des fournitures et des produits commercialisés.
Cette assurance couvre en principe également la responsabilité civile professionnelle du commerçant en cas de dommages causés à un tiers (client, passant, particulier et commerçant situés à proximité).
Les autres couvertures spécifiques au métier de boulanger
Une bonne assurance pour un boulanger devra couvrir les autres risques plus spécifiques à ce merveilleux métier consistant à fournir du pain aux gens. La plupart du temps lorsqu'un boulanger est victime d'un accident nécessitant l'arrêt de sa production journalière de pains, il doit subir une perte d'exploitation correspondant au nombre de jours pendant lesquels il ne travaille pas.
Dans ce genre de sinistre, le boulanger subit également des pertes financières correspondant au remplacement des machines endommagées (comme le four à pain) et à la rénovation des lieux sinistrés.
En souscrivant une assurance pertes d'exploitation, le boulanger se couvre contre ce genre de désagréments et d'aléas. Avant de choisir la bonne assurance, le boulanger devra faire une analyse de risques la plus précise possible de son commerce afin d'en évaluer très exactement les enjeux matériels, financiers et humains.
Le choix de la bonne assurance boulangerie correspondra à un bon taux d'indemnisation en cas de sinistre causé par n'importe quel scénario.
